Avec 43 députés sur 147 à l’Assemblée nationale, le parti du président malien, Ibraham Boubacar Keita est en tête des élections législatives. Avec une participation de plus de 35% selon les chiffres officiels provisoires.
Son parti, le Rassemblement pour le Mali est le parti qui a obtenu le plus grand nombre de députés.
Il est suivi par le parti de l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adema), avec 22 députés, selon les résultats annoncés à Bamako par le ministre de l’Administration territoriale Boubacar Alpha Bah.
Ensuite, on retrouve la formation de l’ex-Premier ministre et chef de file de l’opposition, Soumaila Cissé, l4union pour la République et la Démocratie (URD), avec 19 députés.
Pour rappel, ce dernier a été enlevé le 25 mars dernier durant sa campagne électoral à Niafounké, dans la région de Tombouctou.
Pour les 63 sièges restant de l’assemblée nationale, ils sont partagés entre 18 formations parmi les 21 qui ont participé à ces législatives.
Le taux de participation était de 35,33%, d’après les résultats provisoires qui doivent être validés par la Cour constitutionnelle.
Malgré un contexte marqué par les violences djihadiste et le nouveau coronavirus, ces législatives ont été maintenues.
En effet, la pandémie de Covid-19 dénombre 309 cas au Mali, dont 21 décès.
Le scrutin représentait un gros enjeu, car il avait pour but non seulement de renouveler un parlement élu en 2013 et dont le mandat devait s’achever en 2018, mais surtout faire avancer l’accord de paix d’Alger.
Ce dernier a été signé en 2015 entre les groupes armés indépendantistes et Bamako. Il prévoit, notamment, plus de décentralisation via une réforme constitutionnelle qui doit passer par l’Assemblée.
Depuis 2012, le Mali est confronté à des insurrections indépendantistes puis djihadiste. Des violences intercommunautaires ont également fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacé
s.Source : jeuneafrique