Bernie Sanders est officiellement hors de la course à la Maison Blanche, suite à de lourdes défaites face à Joe Biden.
“Le sénateur Bernie Sanders a annoncé mercredi lors d’un appel avec toute son équipe qu’il suspendait sa campagne pour devenir président”, a écrit son équipe de campagne dans un communiqué. “La campagne se termine, la lutte continue”, ajoute le communiqué.
Il a, par ailleurs, promis de travailler avec Joe Biden, un « homme très respectable ».
Joe Biden, 77 ans, va, désormais, affronter Donald Trump, le 3 novembre. Cependant, il doit encore être désigné officiellement candidat par le parti lors d’une convention, reporté, d’ailleurs, pour le mois d’aout à cause de la pandémie de coronavirus.
Candidat de gauche, Bernie Sanders a mis fin à sa deuxième tentative suite à une série de lourdes défaites face à l’ex-bras droit de Barack Obama.
Premier sénateur américain à se présenter comme « socialiste » puis « démocrate socialiste », Bernie Sanders se présente aux primaires du Parti démocrate pour l’élection présidentielle de 2016. Malgré un succès inattendu, en particulier auprès des jeunes électeurs et des ouvriers, il échoue face à Hillary Clinton, elle-même finalement battue par le républicain Donald Trump lors de l’élection présidentielle.
En dépit de son échec, Bernie Sanders est crédité de la renaissance idéologique et électorale de la gauche social-démocrate aux États-Unis et devient une figure majeure, s’investissant activement dans le débat public. En août 2016, il lance Our Revolution, une organisation visant à impliquer la population dans le processus politique. Il contribue à l’émergence de nouvelles figures progressistes au sein du Parti démocrate, en particulier lors des élections intermédiaires de 2018 qui voient l’élection de plusieurs élus proches de ses idées.
Après la victoire et l’investiture de Donald Trump, Bernie Sanders critique sévèrement le pouvoir républicain nouvellement en place. Il reproche notamment au président son manque de considération à l’égard des risques engendrés par le changement climatique et l’appelle à réformer le traité de libre-échange nord-américain, l’ALENA.